Publié dans Société

Election à l'université d'Antananarivo 
- Deux candidats briguent la présidence!

Publié le mercredi, 23 mars 2022


Le 7 avril prochain, les 2022 électeurs de l'université d'Antananarivo vont élire leur prochain président. Pour l’élection cette année, le comité électoral s'assurera que les 839 personnels enseignants et enseignants-chercheurs et 1183 personnels administratifs et techniques peuvent choisir entre les deux candidats éligibles pour le poste de président de l'université d'Antananarivo. D'un côté, le Professeur à la Faculté des Sciences et non moins ancien secrétaire général du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (SECES), Rivoarison Randrianasolo et de l'autre côté, le président sortant Mamy Raoul Ravelomanana, Professeur titulaire à la Faculté d'Economie, de Gestion  et de Sociologie. Depuis hier, les deux candidats sont allés à la rencontre des électeurs pour les convaincre et ce, dans le cadre d'une campagne électorale qui se déroule du 23 mars au 6 avril prochains.
Pour le Professeur Mamy Raoul Ravelomanana, candidat à sa propre succession, il se réjouit des réalisations accomplies au cours de ses trois années de mandat et compte bien continuer dans ce sens.
" Malgré la Covid-19, des réalisations ont marqué mon mandat de 2019 à 2022.  Ankatso se distingue désormais de l'océan Indien par le développement de l'Énergie renouvelable au sein du campus. Malheureusement, d'autres établissements ne disposent pas encore de panneaux solaires et nous allons encore nous démener pour les installer. Nous avons pu aussi inaugurer l'atelier Luban à l'école Polytechnique Vontovorona qui est le tout premier de l’océan Indien sans oublier l'opérationnalisation de Madagascar institut for vaccine research financé par la fondation Bill Gates récemment inauguré », a-t-il indiqué  au cours de la présentation officielle des candidats hier à la salle des présidents de l'université d'Antananarivo. Quant au Professeur Rivoarison Randrianasolo, en tant qu'ancien membre actif du SECES, il s'est montré compétent à diriger l'université d'Antananarivo au cours d'une interview. " Je mise sur la diversité de la population universitaire pour apporter le développement en priorisant les domaines de l'Administration et finance. A travers la valorisation des ressources humaines, je vais assurer une bonne gouvernance ou encore la promotion des Nouvelles Technologies de L'information et de la Communication sans oublier la Santé à l'université, le bien-être de la population universitaire" a-t-il argumenté.
Outre le poste de président d'Antananarivo, 6 autres domaines doivent trouver de nouveaux occupants. Le même jour de l'élection, les électeurs procéderont également au renouvellement des mandats des membres du Conseil d'administration. Pour les 15 postes d'administrateurs, 26 candidats sont éligibles.  Il en est de même pour les directeurs d'Ecole Doctorale Thématique avec 13 postes disponibles. De plus, ces électeurs doivent voter entre 34 candidats pour les 32 places attribuées aux membres du conseil d'établissement. A cela s'ajoute le choix entre les 15 candidats pour les 10 postes de présidents du Collège des enseignants. 16 candidats sont en lice pour être à la tête des 10 établissements. Pour les responsables des mentions, 80 candidats ont été éligibles pour occuper les 73 postes.
KR.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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